Christine Collins
2008-2017

La justice sociale a toujours été au centre même de la vie de Christine Collins. Déjà, en tant qu’étudiante elle était membre de diverses organisations telles que Students for a Democratic Society (SDS) ou encore la Coalition of Concerned Students (CCS). De 1976 à 1981 elle a joué un rôle actif à titre de membre du Syndicat des employés et employées de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), puis de dirigeante durant la grève provinciale des Collèges d’arts appliqués et de technologie de 1980. En 1981, alors employée à Transports Canada, elle devient membre de l’Union canadienne des employés des transports de l’Alliance de la fonction publique du Canada. Elle est élue à un poste de dirigeante de section locale dès sa première réunion, et depuis n’a cessé d’occuper des postes de dirigeante élue de l’UCET.
Porte-parole inlassable des droits des membres, elle a notamment été élue présidente de section pendant 9 ans, et agente nationale des droits de la personne de 1990 à 1999, date à laquelle elle est élue à l’Exécutif national de l’UCET en tant que vice-présidente de la région de l’Ontario, faisant d’elle la première femme à occuper à un tel poste à plein temps. En 2005, Christine devient aussi la première femme à siéger en tant que vice-présidente nationale, puis en 2008 elle est élue à la présidence nationale de l’UCET, encore un événement inédit pour une femme. Elle a récemment été reportée par acclamation à ce poste pour un deuxième mandat lors du 15ème Congrès triennal de l’UCET en septembre 2011. Christine a aussi été vice-présidente du Conseil exécutif de la Fédération du travail de l’Ontario pendant 6 ans.
La réputation de Christine vient probablement de son travail acharné à la défense de la plainte contre le Conseil du Trésor relativement à l’équité salariale. À titre de présidente du Comité d’action pour l’équité salariale de l’AFPC pendant 11 ans, elle a organisé et dirigé des manifestations et autres occupations de locaux, en plus d’être l’une des principales porte-parole auprès des médias ainsi que lors de réunions et d’événements publics. Elle s’est méritée trois récompenses pour son travail sur le dossier de l’équité salariale, notamment le prix Femmes de courage du Comité canadien d’action sur le statut de la femme de l’AFPC.
Bien que d’une nature très privée, Christine n’en est pas moins une grande militante au niveau communautaire – c’est ainsi qu’au cours des 30 dernières années elle a pris part à diverses campagnes sur le thème de la justice sociale et communautaire, pour de multiples organismes tels que le Ottawa Rape Crisis Centre, Women’s Place, Interval House, le comité organisateur de Take Back the Night, le Comité de la Journée internationale des femmes, la Coalition anti-pauvreté ou la Coalition pour un système national de garderie d’enfants. Elle ne cesse aujourd’hui de jouer un rôle actif à la défense de la justice sociale et du mouvement syndical dans son ensemble.