L’UCET représente les travailleurs qui opèrent et entretiennent le canal de Canso. Contrairement aux autres canaux du Canada, celui-ci est exploité par la Garde côtière canadienne.
Environnement et contexte
Il s’agit d’un autre de nos lieux de travail uniques. Lorsque la chaussée a été construite (auparavant, il n’y avait qu’un ferry) pour relier l’île du Cap-Breton au reste de la Nouvelle-Écosse en 1955, le canal de Canso a été construit afin de maintenir la navigabilité dans le détroit, ce qui permet d’économiser soixante-dix miles nautiques par rapport au long détour par l’île du Cap-Breton.
Canal à marée : le niveau de la mer des deux côtés de la chaussée – de la baie de Chedabucto au détroit de Northumberland – diffère en raison des marées. Le canal est équipé d'une écluse qui soulève ou abaisse les navires afin qu'ils puissent traverser cette différence. Un pont tournant est ouvert pour laisser passer les navires par la chaussée dans le canal, qui peut accueillir des navires mesurant jusqu'à 224 m (736 pieds) de long et 23,8 m (78 pieds) de large, avec un tirant d'eau maximal de 8,5 m (28 pieds).
Le 26 juillet, des membres actifs et retraités de l’UCET et Nancy MacLean, représentante de l’AFPC Atlantique, ont participé à un nettoyage des berges en l’honneur de l’ancien président de la section locale 80824, Harry Langley. Le frère de M. Langley, John, et son cousin Gordon se sont joints à eux pour commémorer son travail en faveur de la communauté et de l’environnement.
On voit ici une partie des déchets – plastiques, métaux et même déchets chimiques – qui ont été ramassés sur le site.


La section locale 80824 de l’UCET compte dix-huit membres. Elle comprend un soudeur et un électricien pour la maintenance, quatre éclusiers, quatre opérateurs de canal et quatre membres chargés de l’intervention environnementale.
Denise Reynolds y travaille depuis 2007. En 2012, elle est devenue la première femme éclusière du canal de Canso, mais si vous lui parlez, vous verrez qu’elle est avant tout une militante syndicale. Elle a occupé plusieurs postes et est actuellement présidente de la section locale 80824 et occupe plusieurs fonctions dans la région de l’Atlantique.
Rénovation
Le canal a maintenant 70 ans. Cette saison est raccourcie d’un mois afin de permettre la réalisation d’un projet de rénovation de plusieurs millions de dollars. La convention collective prévoit que les travailleurs peuvent accumuler des heures à temps plein ( et non pas un travail saisonnier) en effectuant des quarts de travail de 12 heures, soit deux jours suivis de deux nuits. Cela crée une dynamique d’équipe très forte. Cette année, le calendrier sera encore plus serré afin d’atteindre le nombre d’heures prévu pour l’année.
Pendant ce temps, la technologie vieille de 70 ans continue de fonctionner. Nos membres chargés de la maintenance sont impressionnés par la façon dont ces équipements ont été conçus et construits dans les années 1950 pour être durables . Les arrêteurs, un mécanisme de sécurité qui empêche les navires de heurter les équipements des écluses, fonctionnent, mais il ne reste plus qu’un seul moteur de rechange, d’un type qui n’est plus disponible. Il serait très difficile d’en trouver un équivalent avant les rénovations.
Comme nos autres membres travaillant pour la Garde côtière canadienne, les employés du canal sont impatients d’en savoir plus sur l’impact de l’annonce faite cette année par le Premier ministre selon laquelle l’agence sera transférée au portefeuille du ministre de la Défense. La Garde côtière canadienne est une organisation civile, et c’est pour cela que ses employés ont signé leur contrat.
Ils sont fiers du service qu’ils fournissent et de la beauté naturelle de leur lieu de travail. Dans le cadre de cette ronde de négociations avec le Conseil du Trésor, ils sont déterminés à protéger ces deux aspects.