Bien que le mois de juin soit généralement considéré comme le mois de la fierté, divers événements de la fierté ont lieu au Canada tout au long de l’été. Du Festival Fierté Val d’Or, Dryden et Okotoks Pride au début du mois de juin, à Calgary et Ottawa vers la fin du mois d’août, le calendrier est aussi diversifié et coloré que le mouvement lui-même.
Travail et fierté
Le mouvement pour les droits des LGBTQ+ et le mouvement syndical ont connu des hauts et des bas, mais il ne fait aucun doute que nous devons plus que jamais travailler en harmonie.
La situation reste compliquée, et cela doit être ainsi. Les organisateurs des événements de la fierté mettent en lumière les intersections et les liens entre leurs communautés et diverses luttes : pour les droits des migrants, la paix, la résistance anticolonialiste, l’antiracisme, entre autres luttes contre l’oppression. Certains désignent explicitement le capitalisme comme un système oppressif qui crée des obstacles à l’expression de notre sexualité et de notre identité de genre.
Des « émeutes » aux « défilés »
En 1969, à Greenwich Village, New York, le Stonewall Inn a été perquisitionné par la police. En 1981, la police de Toronto a fait une descente dans des bains publics, arrêtant des centaines d’hommes en une seule nuit. Ces lieux étaient traditionnellement des espaces sûrs pour les personnes queer. La résistance est devenue le cœur des marches de la fierté. Plusieurs de nos événements au Canada commémorent des dates clés comme celles-ci, ou des avancées décisives.
Dans la tradition de la Fierté, la résistance, la visibilité, le plaisir et la sensibilisation communautaire se côtoient. La Fierté est synonyme de joie, mais aussi de lutte permanente pour les droits humains. Lorsque nous défilons, nous nous acceptons les uns les autres tels que nous sommes, nous nous voyons et nous nous reconnaissons, et nous luttons également pour de meilleures politiques, pour la justice et pour être à l’abri du harcèlement et de la violence.
Aujourd’hui, les municipalités, les banques, les grandes surfaces et de nombreuses autres institutions traditionnelles réclament leur part de la fierté et apportent leur soutien. Cependant, aussi importantes et populaires que soient les manifestations de la fierté, elles ont un caractère profondément politique, fondé sur un mouvement pour les droits humains et la dignité. La résistance et la célébration vont de pair !
Malheureusement, nous ne pouvons pas considérer les droits humains comme acquis. L’homophobie et la transphobie restent des menaces sérieuses, mobilisées par certains politiciens et groupes. Nous avons toujours toutes les raisons d’insister pour que la Fierté soit politique.
Les membres de l’UCET en marche
Nous avons recueilli quelques photos de nos membres participant à plusieurs événements cette année.







Si vous avez des photos ou des anecdotes sur la participation de votre section locale à la Fierté 2025, n’hésitez pas à les partager. Et si vous n’avez pas encore participé à un événement de la Fierté, rejoignez-nous l’année prochaine !