Le 28 avril est l’un des jours les plus importants du calendrier du mouvement syndical mondial.
Le mouvement syndical a créé le Jour de deuil pour commémorer les travailleurs tués ou blessés au travail. Les syndicats américains ont été les premiers à le faire, puis les syndicats canadiens, tout d’abord le SCFP en 1983. Peu après, le Congrès du travail du Canada s’est joint à eux et a commencé à plaider en faveur d’une reconnaissance fédérale, qui s’est concrétisée en 1990. Le 28 avril 1991 a été le premier jour de deuil national officiel au Canada. Depuis, chaque année, le drapeau est mis en berne sur tous les bâtiments du gouvernement fédéral.
Les dangers de chaque jour de travail
L’UCET représente des membres dans une variété de lieux de travail. Les risques sont tout aussi variés. Voici quelques exemples : le projet de loi sur l’égalité des chances pour les femmes et les hommes : Nos membres de la Garde côtière comprennent de nombreux équipages de navires et techniciens de recherche et de sauvetage, qui risquent régulièrement leur vie pour protéger les marins. Les pompiers font de même, et pour les pompiers de nos aéroports – comme pour tous les pompiers – la première cause de mortalité est le cancer, dû à l’exposition à divers agents cancérigènes sur le lieu de travail. Les pompiers, par l’intermédiaire de leurs syndicats, ont fait des progrès en matière de prévention et de traitement.
Les membres aux Parcs utilisent des équipements lourds et travaillent à l’extérieur, dans toutes sortes de conditions météorologiques. Ils sont également en contact avec le grand public, ce qui comporte toujours un risque de violence ou d’abus. Certains de nos membres des administrations portuaires et de pilotage sont confrontés à tous les risques liés à la navigation sur des eaux agitées, quelles que soient la météo.
Nous ne négligeons pas la fonction publique fédérale, où l’on a enregistré près de cinq accidents invalidants par million d’heures travaillées en 2022. C’est beaucoup plus sûr que d’autres lieux de travail où nous représentons des travailleurs, mais il y a toujours une marge d’amélioration.
Plus d’informations et d’analyses statistiques sur les risques
Les syndicats et le gouvernement étudient rigoureusement les accidents du travail. Statistique Canada publie des rapports annuels sur les décès et les blessures survenus sur le lieu de travail dans les secteurs réglementés par le gouvernement fédéral. Le secteur des transports est toujours nettement plus dangereux que la moyenne, les niveaux de risque élevés se retrouvant principalement dans les transports routiers et aériens.
Comment nous commémorons les travailleurs perdus
Cet article de l’AFPC contient plus d’informations et de ressources pour aider les sections locales à commémorer cette journée. Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail propose également ces affiches et d’autres ressources.
Certaines organisations allument des chandelles, déposent des couronnes, portent des épinglettes, des rubans ou des brassards noirs commémoratifs ou observent un moment de silence. Il se peut que votre conseil syndical de district organise une cérémonie : si ce n’est pas le cas, veuillez envisager d’y assister ou de marquer l’occasion dans votre section locale. Le Congrès du travail du Canada publie chaque année une liste des manifestations organisées le 28 avril.
Chaque vie perdue est une vie de trop. L’action collective nous rend tous plus sûrs !