Il y a beaucoup de raisons de marquer une pause en cette Journée internationale de la paix. Le monde semble s’orienter vers un environnement plus dangereux et militarisé. Dans l’orbite de l’actuelle administration américaine, on observe même des signes d’une nouvelle course aux armements potentielle, avec l’escalade du programme Readiness 2030 et des nouveaux objectifs de dépenses militaires de l’OTAN.
Pendant ce temps, les militants œuvrent pour la paix, mais le mouvement pacifiste occidental a besoin d’être revitalisé pour s’opposer à ces nouvelles menaces. Heureusement, certaines organisations de paix vénérables sont toujours actives et pourraient bénéficier de notre soutien. Canadian Voice of Women for Peace (Voix canadiennes des femmes pour la paix), active depuis 1960, et Canadian Peace Initiative (Initiative canadienne pour la paix) en sont deux exemples.
Ce sont, dans l’ensemble, les citoyens ordinaires et les travailleurs qui souffrent le plus de la prolifération des armes et de la guerre. Les syndicats du monde entier soutiennent les efforts visant à atténuer ses effets et à promouvoir la justice et la paix.