Le troisième lundi de février est le Jour de la famille dans cinq provinces : Alberta, Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Ontario et Saskatchewan. Dans autres provinces, il est connu sous le nom de Nova Scotia Heritage Day, Islander Day dans l’Île-du-Prince-Édouard et Louis Riel Day au Manitoba. Le Québec n’a pas de long week-end en février, mais il célèbre la Journée des patriotes en mai, contrairement aux autres provinces. Le jour de la famille n’est pas un jour férié fédéral, ce qui en fait un jour férié pour les conseils scolaires et la majeure partie du secteur du commerce de détail, par exemple, mais pas pour les travailleurs de la fonction publique fédérale, d’où une certaine confusion et des désagréments pour certains.
L’Alberta a été la première province à en faire un jour férié, en 1990. De nombreux syndicats et d’autres groupes de la société civile plaident depuis longtemps en faveur d’un long week-end en février, arguant que cela améliorerait la santé mentale pendant les courtes journées de l’hiver et le stress après les fêtes. Entre-temps, le gouvernement fédéral a parfois envisagé d’en faire un jour férié. Les employeurs se sont opposés à cette idée, craignant une perte de productivité et, bien sûr, le coût d’un jour férié payé.
Les lieux de travail des certains membres de l’UCET sont soumis à la réglementation provinciale, d’autres à la réglementation fédérale, mais bon nombre d’entre eux ont inscrit le congé du jour de la famille dans leur convention collective. D’autres qui ne le font pas pourraient envisager d’en faire une revendication lors de leur prochain cycle de négociations.
Ceux de nos membres qui bénéficient de ce jour ne doivent pas le tenir pour acquis ! En fin de compte, cela peut nous rappeler que tous nos avantages, y compris les congés payés désignés, sont obtenus par la négociation collective – ils ne sont pas accordés par les employeurs sans qu’on le demande.