Nous vous rappelons amicalement qu’il s’agit aujourd’hui d’une journée des travailleuses ! La plupart des messages de la JIF ne le mentionneront pas, mais cette journée est née du fait que les femmes se sont organisées en syndicats et sont descendues dans la rue pour revendiquer leurs droits et leur dignité en tant que travailleuses. Le féminisme et le syndicalisme sont imbriqués l’un dans l’autre.
L’histoire des femmes de l’UCET ne fait pas exception. La première présidente nationale de l’UCET, Christine Collins, était une militante forte des droits des femmes, qui a notamment beaucoup travaillé sur le dossier historique de l’équité salariale de l’AFPC.
Au cours des dernières décennies, les femmes ont acquis une plus grande influence au sein du mouvement syndical Peu à peu, les syndicats du secteur public ont ouvert la voie à la formation de femmes à des postes de direction. Parlez aux femmes de votre section locale pour en apprendre davantage sur les femmes puissantes qui ont marqué l’histoire de notre syndicat et de l’AFPC en général.
Nous nous rappelons également aujourd’hui que le mouvement des femmes ne se limite pas à l’obtention de droits. Il faut toujours mener des batailles défensives. La lutte pour les droits et la santé en matière de procréation en est un exemple : le renversement de Roe Vs. Wade aux États-Unis a été un rappel, et l’accès à des soins reproductifs sûrs au Canada est également toujours contesté.
La lutte féministe a encore du chemin à faire, mais nous pouvons être très fières du travail accompli et du rôle de l’UCET dans le mouvement.