
Pour le mois de la fierté, l’UCET dénonce le « Fruit Machine » – La purge des homosexuelles
Plusieurs d’entre nous ne comprennent pas la discrimination systémique. Nous avons un faux sentiment qu’au Canada, un pays qui a une réputation d’acceptance et de tolérance, nous sommes bien conscients de créer ces situations. Mais notre histoire est une qui comprend la peur, l’intolérance et la discrimination.
Durant les années 1940s il y avait un grand scandale au parlement Britannique. 5 membres des plus puissants, nommé le « Cambridge Five » étaient des agents infiltrés pour les communistes. Quand le gouvernement a découvert qu’un d’entre eux étaient un homosexuel, le lien était fait entre l’homosexualité et le communisme, déloyauté et la subversivité.
Le Canada n’était pas à l’abri de ces idées non plus. Le gouvernement avait peur des risques que les gays et lesbiennes pourraient faire chanter les espions russes. C’est pourquoi ils voulaient les identifier et les enlever des emplois qui auraient pu les mettre dans une position de « pouvoir » pour révéler les secrets Nationals.
C’est à ce temps que le Canada a introduit un électropsychomètre, nommée le « Fruit Machine »[i]. Cette création scientifique avait pour but de détecter les homosexuels afin de les renvoyer de leur emploi au sein du gouvernement ou de les classer afin qu’ils ne se fassent pas offrir de travail.
Dans un article de CBC, cinéaste Sarah Fodey explique:
« Il a été conçu au début des années 1960 par Frank Robert Wake, professeur de psychologie à l’Université Carleton. Le gouvernement canadien a payé pour envoyer le Dr Wake aux États-Unis pour étudier les appareils de détection qui y étaient utilisés à l’époque. Après environ un an de recherche, le Dr Wake est revenu au Canada et a utilisé ses conclusions pour créer le « Projet spécial » comme on l’appelait officiellement. Un sergent de la GRC l’a ensuite inventé « Fruit Machine (la machine à fruits) » et le nom est resté. »
Cette histoire est racontée par les survivants de cette « purge d’homosexuel » qui était relié à l’armée canadienne et aux services publics du gouvernement du Canada dans la filme « The Fruit Machine ».
Le plan était de surveiller autant de variables physiologiques que possible dans l’espoir de trouver une méthode fiable pour identifier les homosexuels sans susciter la peur et l’anxiété liées aux tests polygraphiques.