La présidente nationale Teresa Eschuk a représenté les membres de l’UCET devant le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes jeudi dernier. Le comité étudie actuellement la manière dont la Garde côtière canadienne (GCC) sera intégrée au Ministère de la défense nationale (MDN).
Dans ce contexte, le comité a invité Mme Eschuk à comparaître au nom de nos plus de 3 500 membres de la Garde côtière canadienne.
Elle a clairement indiqué que l’UCET ne s’oppose pas au transfert de la responsabilité de la GCC à la MDN, mais elle a également profité de l’occasion pour porter à l’attention du comité plusieurs points critiques :
- Le recrutement et la rétention sont des problèmes de longue date. Les fonds alloués à la Garde côtière doivent être affectés au personnel et à l’équipement de la GCC afin de contribuer à atténuer ce problème grâce à des salaires attractifs et à des équipements modernes.
- Quatre des sept Centres d’opérations de sécurité maritime ont été fermés ces dernières années. Mme Eschuk a exhorté le comité à envisager la réouverture de tous ces centres afin d’accroître la capacité de la GCC à répondre à une menace et à partager des informations en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.
- La GCC doit rester une force civile, et non une force militaire.
- Des problèmes liés au système de paie Phoenix persistent parmi les membres de la GCC. L’intégration de la GCC au MDN ne doit pas créer de nouveaux problèmes avec le transfert vers le système de paie du ministère.
- Nous avons demandé un renouvellement des investissements dans les phares, qui sont des sites patrimoniaux importants et qui ont besoin d’un financement et d’une attention adéquats.
Les membres du comité ont posé quelques questions à Teresa, notamment sur la consultation. Elle a répondu au comité que le gouvernement n’avait pas consulté avec le syndicat avant d’annoncer le transfert de responsabilité et que nous attendons une consultation préalable complète à mesure que le processus de planification et d’intégration se poursuit.