Les initiés de l’UCET et du SLIA (Sauvetage et la lutte contre les incendies d’aéronefs) parlent du RAC et de l’OACI, et des différences importantes. Mais passons au-delà du jargon : cet article explique ce que sont ces réglementations, et en quoi et quand elles sont importantes pour les voyageurs.
Il s’agit de réglementations que nous devons appliquer correctement, afin que la plupart des gens puissent les oublier, sachant que les normes sont fixées par les autorités compétentes et que la sécurité de tous est maximisée. Mais cela va demander du travail.
Des renseignements de base
Le Règlement de l’aviation canadien (RAC) est notre règlement intérieur, publié et mis à jour périodiquement par Transports Canada. Les pilotes, les compagnies aériennes et les aéroports du Canada (à l’exception des militaires) sont régis par le RAC, qui comprend une section sur les services de sauvetage et de lutte contre l’incendie dans les aéroports (SLIA).
Mais, fait notable, cette partie du règlement n’énonce pas le mandat de sauvetage des passagers d’un aéronef en cas d’urgence. Ce point est important, car un mandat réglementaire s’accompagne d’une formation et d’un équipement – une norme de préparation.
Le Canada était une de huit membres fondateurs de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), au sein de laquelle 193 pays définissent des attentes communes en matière de réglementation aérienne civile. Il s’agit en quelque sorte d’un traité. L’OACI définit les normes et les attentes mutuelles des États membres – le transport aérien est un réseau international très actif, et les accords de l’OACI sur les normes communes sont ce qui permet à l’ensemble de fonctionner.
Les normes de l’OACI couvrent de nombreux aspects des services SLIA, tels que les heures d’ouverture, la formation et l’équipement. Il en va de même pour le RAC, mais ce n’est pas tout à fait à la hauteur.
Le diable se cache dans les détails
Les lacunes concernent les heures d’ouverture, quels aéroports « désignés » doivent respecter la norme nationale, l’équipement et la formation spécialisés, les systèmes de gestion de la sécurité, et cetera. Ce sont des détails, mais les réglementations en matière de sécurité doivent être axées sur les détails pour la préparation aux situations d’urgence.
L’UCET compte des membres pompiers dans plusieurs aéroports canadiens. Ils s’inquiètent de ces divergences et passent à l’action. L’UCET a commandé une étude qui détaille des dizaines de divergences entre les réglementations du RAC et de l’OACI.
Ces pompiers sont dévoués à protéger la sécurité publique selon les normes que les Canadiens attendent et méritent.

Conférence de presse du 6 novembre
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